LE FEU DU CIEL
Météores et Astéroides tueurs :
Dossier de presse

  • Pour la Science (Didier Nordon), janvier 2003
  • Télérama (X. Lacavalerie), 13 novembre 2002
  • Ciel et Espace (D. Leglu), décembre 2002

    Pour la Science, janvier 2003

    Didier Nordon

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    Telerama, n°2757, 13 novembre 2002

    Xavier Lacavalerie

    Elle ne paient pas de mine -résidus informes, noirâtres, calcinés, indéfinissables, rebutants--, mais elles sont fascinantes. Par leur rareté : un peu moins de 5 000 objets répertoriés à ce jour, depuis l'an de grâce 1740. Par leur taille, aussi, même si le bon Théodore Monod s'épuisa à en rechercher une de... 40 mètres de haut qu'il ne trouva jamais. Par leur prix aussi, hélas : on parle de 10 000 euros pour quelques grammes.

    Les météorites sont les truffes de l'espace. Et ce fin gourmet de Jean-Pierre Luminet, à qui rien de ce qui est dans le ciel n'est étranger, raconte leur fabuleuse histoire, dans un ouvrage en forme de pluie d'étoiles filantes : trois cent soixante-cinq fragments débordant d'analyses, d'anecdotes, de digressions, d'humour... et de colère contre la bêtise humaine et les trafiquants sans scrupules.

    A chaque pépite, son secret. Jean-Pierre Luminet rappelle que les météorites sont probablement à l'origine de la vie sur Terre ; qu'elles fournissent mille renseignements sur la formation du système solaire ; qu'elles peuvent être dangereuses : un gigantesque astéroïde entré en collision avec la Terre serait à l'origine d'une réaction en chaîne ayant provoqué l'extinction des dinosaures. Savant, érudit, charmeur, conteur, l'astrophysicien Jean-Pierre Luminet met le feu au ciel et à notre imagination : on le suivrait jusqu'aux confins de l'Univers.

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    Ciel & Espace, Décembre 2002

    Dominique Leglu

    Au menu, une météorite par jour, soit 365 cailloux pour un roboratif gâteau d’une année. Ce livre peut donc se déguster par morceau, c’est le but de la recette. Légers comme des meringues, il y a les fragments, poétiques comme le n° 6 ("Le noir de la pierre peu à peu se troue, s’étoile. Le noir de l’étoile peu à peu s’emplit, s’empierre" ), scientifiques comme le n° 53 ("Les météorites pierreuses constituent 92 % de toutes les météorites, les ferreuses 7 % et les ferro-pierreuses 1 %"). On savoure un croquembouche de cinq pages au n° 133, pièce en quatre actes intitulée Oh Tataouine ! S’y croisent des soldats, un professeur du Muséum d’histoire naturelle, Alain Carion, le commerçant minéralogiste de la rue Saint-Louis-en-l’Île, et des cailloux verts. On contemple une religieuse au n° 61, qui n’est autre que la Pierre noire scellée dans la Kaaba de la Mecque... On l’aura compris, l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet, connu pour ses hypothèses d’Univers chiffonné, a mitonné pour son plaisir une théorie de douceurs. Histoire de faire avaler au non-spécialiste "le soir, de préférence, juste avant de s’endormir" pierres de rêve ou astéroïdes d’apocalypse. À consommer sans modération.

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