Cette réunion s’est tenue le Mardi
13 mars 2002 à l’Observatoire de Paris.
Etaient présents Chantal Stehlé, Michel
Tagger, Fabrice Mottez, Gérard Chanteur, Pierre Valiron.
Le colloque de la Société
Française d’Astronomie et d’Astrophysique (SF2A) en juin 2002 à Paris, doit
lancer la préparation du colloque de prospective de l’INSU, prévu en Mars 2003.
Le programme du colloque de la SF2A prévoit une après-midi (le mercredi 26
Juin) pour une présentation, par les Programmes et Actions Spécifiques, de
leurs projets pour préparer cette prospective.
SF2A : Bien que le programme ait été fixé avant que notre AS soit lancée,
les organisatrices (Suzy Collin et Françoise Combes) nous ont accordé 15
minutes qui devraient suffire à présenter brièvement la problématique de l’ASSN
et ses projets. Pour aller plus loin nous avons suggéré que les posters
présentés par les programmes, mais relevant de l’ASSN, soient regroupés (il
faudra adapter ce souhait à la configuration des locaux …). Nous pourrions
également prévoir un vidéo projecteur qui permettrait de projeter (plus ou
moins en continu) des petits films de simulation. Il serait bon de proposer des
posters mettant notre action en valeur : clubs d’utilisateurs,
propositions de formations, publicité pour les offres en visualisation
(démonstration de réalité virtuelle ?) et en algorithmique des grands
centres de calcul, travaux faisant état de coopération avec des ingénieurs
numériciens etc.
Fabrice Mottez et Pierre-François
Lavallée (sous réserve de son accord) pourraient s’occuper de la mise en place
de ce projet.
Colloque de prospective Il est encore un peu tôt pour savoir ce qu’on va y dire
puisque notre AS n’en n’est qu’à son commencement. Néanmoins, il serait bon
d’encourager les projets à démarrer assez rapidement, afin que certains
ateliers puissent avoir eu lieu à l’automne 2002. Nous pourrions alors établir
un premier bilan lors du renouvellement de l’AS (à l’automne) et, lors d’une
réunion de l’AS prévue en janvier 2003, dresser un bilan et préparer notre
intervention au colloque de prospective. Il faudrait faire également une
tournée des programmes nationaux (en 2002) afin de clarifier la question de nos
rapports avec eux.
Voici quelques remarques
préliminaires. Ces points devront être approfondis lors de notre tournée des
programmes nationaux.
PNPS (Stellaire) Ce programme a des actions développées en
faveur de la simulation et a déjà engagé une prospective en terme de
modélisation. Certains codes sont très spécifiques à cette discipline (codes
d’oscillations stellaires, évolution stellaire) et les techniques ont un
intérêt limité pour les autres disciplines de l’astrophysique. En revanche
cette communauté se tourne activement vers la simulation lourde dans d’autres
domaines tels que la le transport turbulent (couplage convection-pulsation et
convection-rotation), le transfert de rayonnement 3D, le couplage
transfert-hydrodynamique, la MHD etc., qui ont de fortes interactions avec les
autres programmes.
PNG (Galaxies) Thématiques communes avec PNC pour les codes en
gravitation, et le PNST (voire le
PNPS ) pour les codes MHD et fluides.
PNST (Soleil-Terre) Les codes de simulation des plasmas (MHD,
codes cinétiques) ont des aspects techniques communs avec les codes
hydrodynamiques (ou MHD) et les codes gravitationnels employés dans les autres
disciplines.
PCMI (Physique et Chimie du Milieu Interstellaire) Les
développements
lourds en chimie quantique, en collisions et en spectroscopie sont communs
avec d'autres secteurs (SPM, Chimie). Des synergies potentielles sont attendues avec les autres communautés astrophysiques (MHD, turbulence, transfert).
Cette liste est loin d’être
complète puisqu’elle n’inclut pas le PNP (planétaire), PCHE (hautes
énergies) ….. A voir avec eux.
D’une façon générale, il nous
semble que les programmes ont la responsabilité d’organiser la simulation
numérique dans leur discipline et nous ne devons évidemment pas nous substituer
à eux. Par contre, l’AS simulation devrait intervenir sur des problèmes où
entrent en jeu des savoir-faire émanant de chercheurs appartenant à des
programmes ou des secteurs disciplinaires différents, ou pour fédérer les
développements d’intérêt général, notamment pour les grands types de code
(hydro, MHD, transfert, etc.), afin de regrouper nos forces et d’éviter des
duplications inutiles.
Faire reconnaître le métier d’ingénieur en analyse numérique
La situation du recrutement des ingénieurs en astronomie prend des allures
alarmantes qui menacent la continuation de nombreux projets en cours. Dans ce
contexte peu favorable nous devons faire reconnaître le besoin en ingénieurs
pour l’analyse numérique, l’optimisation et la maintenance des codes, besoin
qui est très comparable à ce que nécessite le développement des grands
instruments de la discipline. Cette demande peut se faire au niveau des
laboratoires, mais aussi des centres de calcul nationaux (IDRIS, CINES). Il
serait également souhaitable d’identifier des pôles géographiques ou le recrutement
de tels ingénieurs serait pertinent.
Faire reconnaître le métier de
chercheur spécialisé en simulation numérique Ces chercheurs rencontrent les mêmes problèmes de reconnaissance que les
instrumentalistes et jouent un rôle tout aussi important dans notre discipline.
Leur recrutement demande donc d’être encouragé particulièrement. Une réflexion
a été lancée (délibération de la CSA, opinion présentée par des chercheurs du
LUTH) sur la possibilité d’obtenir des postes spécialisés, du type CNAP. Déjà
dans certains domaines la simulation est étroitement imbriquée avec la
préparation des instruments et de leur exploitation (exemple Planck). Nous
devons nous inscrire dans cette réflexion, sans préjuger de sa
conclusion ; les textes correspondants seront présentés sur notre site
Web.
Voici l’état actuel de la
répartition des membres du comité par programmes ou unités hors programme de
l’INSU, et par sections autres que la 14.
Les personnes dont les noms sont
en caractères gras sont membres du Conseil Scientifique de leur programme
national ou de leur section.
Programme ou institution
|
Membre actuels du comité
|
Membres suggérés
|
PNC (cosmologie) |
|
Teyssier (Saclay) |
PNG (galaxies) |
Tagger |
|
PNPS (étoiles) |
Stehlé
|
|
PNST |
Chanteur, Mottez, Roux |
|
PNP |
|
T. Guillot (Nice) |
PCMI |
Valiron |
|
PCHE |
Pelletier, Tagger |
P-Y Longaretti (Grenoble) |
IDRIS |
P-F Lavallée |
|
Section
|
Membre actuels du comité
|
Membres suggérés
|
Section 13 (modélisation Terre
et planètes) |
Mottez |
|
Section 01 (maths) |
|
P. Degond (Toulouse) |
08 STIC |
|
|
Observatoire virtuel |
|
|
Nous disposons de 15200 euros pour
l’année 2002.
Nous comptons garder 2000 euros en
réserve de fonctionnement (une réunion en juin, lors des journées SF2A, et une
réunion en janvier 2003, en comptant 6 personnes venant de province).
Le reste est consacré aux projets.
Etant donné que le montant des demandes excédait de plus de trois fois la somme
disponible, nous avons dû nous montrer très sélectifs. Cela nous a poussé
malheureusement à écarter des projets de grande qualité scientifique, pour ne
garder pour cette année que les projets les mieux ciblés sur les objectifs de
l’Action Spécifique (nous avons attribué à ces projets la priorité P1). Nous
avons donné la priorité aux demandes les plus fédératrices. Nous espérons que l’an prochain nous pourrons
également soutenir des opérations plus ciblées (auxquelles, en l’état actuelles
des demandes, nous avons attribué la priorité P2).
Voici un tableau récapitulatif
Attribution ASSN 2002, 12 mars 2002 |
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|
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|
Demandes |
P1 |
P2 |
|
Athanassoula |
1000 |
0 |
1000 |
Simulations de galaxies avec les machines GRAPE |
Colombi |
2280 |
1500 |
|
Atelier sur le parallelisme en cosmologie a l'IDRIS |
Leorat |
5350 |
0 |
|
Ecoulements MHD aux grands nombres de Reynolds magnétiques (regroupement avec Perault et Tagger) |
Luminet |
4000 |
0 |
|
Reconnaissance numérique d'un signal topologique dans le
fond diffus cosmologique |
Passot |
4000 |
2000 |
2000 |
Simulation num_erique de la dynamique des milieux
non-collisionnels |
Perault |
4000 |
0 |
|
Atelier simulation numérique du milieu interstellaire (regroupement avec Léorat et Tagger). |
Samadi |
2000 |
0 |
2000 |
Usage d’un code 3D pour contraindre la théorie de l’excitation
des modes acoustiques stellaires. |
Stee |
12000 |
2000 |
|
|
Stehle |
3100 |
2000 |
|
Le projet A-MAZE : Vers la simulation d'objets
astrophysiques complexes. |
Tagger |
3000 |
5500 |
|
Simulations MHD de disques d’accrétion et de jets (regroupement avec Léorat et Perault) |
Tran
Minh |
10000 |
0 |
|
Atelier en vue d’étudier et de développer des méthodes
numériques de calcul d’oscillations d’étoiles |
Wozniak |
1900 |
0 |
1900 |
Pre-étude d’un couplage entre un code dynamique n-corps + gaz + formation
stellaire et un code d’évolution spectro-photométrique |
|
|
|
|
|
TOTAL |
52630 |
13000 |
6900 |
|
Dotation |
15200 |
15200 |
|
|
dont
fonctionnement |
2000 |
2000 |
|
|
Pression |
3,99 |
0,98 |
|
|
Pour notre communication (interne
et externe), un site web est déjà en place :
http://www.cetp.ipsl.fr/~mottez/simulastro/welcome.html
On y trouve les appels d’offres,
les rapports, les annonces. Ce site peut être développé. La maintenance du site
est assurée par Fabrice Mottez.
D’autre part, il faut trouver un
nom à notre action. Michel a proposé Action Specifique pour la Simulation
Numérique, ce qui ce prononce AesseEsseEnne (ASSN). En fait, ce titre ne
mentionne pas l’astrophysique. Si on ajoute un A (pour Astrophysique) à la fin,
cela devient ASSNA qui se prononce mieux.