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CURRICULUM VITAE

ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES PASSÉES

ACTIVITÉS GRAND PUBLIC DEPUIS 2009

DIVERS

DU SANG SUR LES ETOILES: annexes scientifiques

CURRICULUM VITAE

 

2008- : Chercheur retraitée associée à l’Observatoire de Paris, Observatoire de Paris, section de Meudon, 5 Place Janssen, 92195 Meudon Cedex, France

2003-2008 : Directeur de Recherches émérite

1974-2003 : Directeur de Recherches CNRS

1973-1974 : Chargée de Recherches CNRS

1971-1972 : Astronome déléguée à l’Observatoire de Paris

1960-1971 : Assistante, puis Maitre-Assistante Université de Paris (Sorbonne, puis Paris 7)

1968 : Thèse d’Etat de physique, Sorbonne : « Etude des Noyaux de Galaxies de Seyfert »

1964 : Thèse de 3ème cycle : « Etude de la fonction de distribution des électrons dans la chromosphère »

1960 : Licence de physique, DES d’Astronomie, troisième cycle « Physique des plasmas », Paris

1955 : Baccalauréat 

Née en Septembre 1938, j’ai passé une partie de la guerre cachée avec ma mère dans un village près de Blois (la famille qui nous a hébergées a été reconnue comme « Juste parmi les Nations » par Yad Vashem).  J’ai ensuite suivi des études secondaires à Nevers, avant de venir à Paris en 1955 pour faire mes études supérieures.

Depuis 2008, je me consacre essentiellement à des activités grand public.

Ma carrière est décrite dans « Parcours d’astrophysiciens », de Azar Khalatbari, Ed. Le Cavalier Bleu, 2009

 

ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES PASSÉES

 

Recherche :

Après avoir travaillé sur les conditions physiques dans l’atmosphère solaire, j’ai commencé en 1964 une thèse sur l’étude des galaxies de Seyfert qui, suite à la découverte des quasars en 1963, s’étaient avérées être des objets aux propriétés très semblables, mais plus facilement observables car plus proches. Dans ma thèse, j’ai montré que les raies spectrales sont émises dans deux régions de conditions physiques différentes, les raies « larges » étant émises dans une petite région dense ; j’ai prédit la variabilité de ces raies, et j’ai montré que l’ionisation des éléments est due à un rayonnement ultraviolet intense. Je me suis ensuite intéressée au chauffage de la matière interstellaire et aux abondances chimiques dans les régions HII et dans les galaxies. En 1980, je suis revenue définitivement aux noyaux actifs de galaxies et aux quasars, m’intéressant à l'environnement du trou noir supermassif: formation des raies spectrales dans les domaines visible et X, physique du disque d’accrétion. J’ai montré en particulier que le disque est irradié par le rayonnement X et que dans certains objets appelés les "Narrow Line Seyfert 1" le trou noir devait accréter la matière à un taux bien supérieur à ce que le laissait penser sa luminosité. J’ai aussi montré que la formation d’étoiles massives était favorisée autour d’un trou noir supermassif peu actif, ce qui a été effectivement observé dans le Centre de notre Galaxie. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Portrait robot d’un quasar ou d’un noyau actif de galaxie. Les petits cercles bleu clair représentent des nuages de gaz « froid » (10000 degrés). Ceux du haut (raies étroites) sont environ 1000 fois plus grands que ceux du bas (raies larges). Les ellipses bleu foncé représentent des nuages d’électrons se déplaçant à une vitesse proche de celle de la lumière.

J’ai participé récemment au livre « Fifty years of quasars », From Early Observations and Ideas to Future ResearchSeries: Astrophysics and Space Science Library, Vol. 386,  Springer, 2012 

J’ai publié environ 200 articles scientifiques, dont une centaine dans des revues à referee, et une trentaine comme revues dans des congrès. J’ai été éditeur de trois livres scientifiques. J’ai publié trois livres de vulgarisation et j’ai participé à de nombreux autres. J’ai dirigé 15 thèses. J’ai obtenu deux prix de l’Académie des Sciences, en 1973 et en 1994. J’ai été membre de nombreux comités d’experts, du Comité National d’Astronomie et de Géophysique, et j’ai été présidente de la Société Française d’Astronomie et d’astrophysique. 

 Distinctions honorifiques

J'ai eu deux prix de l'Académie des Sciences (1973 et 1994), et le prix 2013 "Lodewijk Woltjer Lecture" de la Société Astronomique Européenne (EAS). En 2015, j'ai re�u le prix Janssen de la Soci�t� Astronomique de France (SAF).

Enseignement : 

J’ai enseigné de 1960 à 1971 dans des cursus d’astronomie et de physique (licence et master), puis, après ma nomination comme chercheur au CNRS et jusqu’en 2000, dans deux DEA d’astronomie, ceux de Paris 6  et de Paris 7.  J’ai édité mon cours sous forme de livre « Processus de rayonnement en astrophysique ». Révisé en 2010, il est disponible sur le web.

 

Popularisation de la science :

J’ai publié une cinquantaine d’articles de journaux scientifiques grand public (Pour la Science, Science et Avenir, Science et Vie…), des chapitres de livres et d’encyclopédies, et j’ai participé à de nombreuses émissions de radio, à quelques émissions de télé, à des CD et des DVD.


 

ACTIVITÉS GRAND PUBLIC DEPUIS 2009

Livres et revues :

QUELLE EST NOTRE PLACE DANS L'UNIVERS ? Dialogues sur la cosmologie moderne, en collaboration avec Christiane Vilain, l’Harmattan, Collection Science et Société, 2012


Quatrième de couverture :

La période actuelle voit surgir, à côté de théories nouvelles visant à compléter ou unifier nos théories confirmées, de nombreuses spéculations et interrogations sur la nature de l’univers dans son ensemble et les raisons de notre présence sur une planète perdue dans cette immensité. Des notions nouvelles sont apparues : inflation cosmique, matière noire et énergie noire, cordes et boucles, principe anthropique… Pris entre l’enthousiasme et la critique, nous ne savons plus que penser de ces domaines dont nous ne maîtrisons pas les techniques. Il devient difficile de faire une distinction entre ce qui est scientifique et ce qui l’est moins.

Dans ce livre, une philosophe et une scientifique débattent, souvent âprement, en présence d’un Candide qui les ramène parfois sur terre, sans se contraindre à adopter une position commune mais en restant dans un cadre strictement scientifique et en évitant toute dérive spiritualiste. Elles montrent d’abord comment s’est constituée la cosmologie moderne à travers une démarche scientifique faite d’essais et d’erreurs, d’imagination et de rigueur. Puis, tout en laissant au lecteur sa liberté de jugement, elles tentent de répondre à la question de la valeur des constantes physiques, et de la façon dont celles-ci ont permis l’émergence de la vie à ce stade de l’évolution de l’Univers.

Des quasars aux trous noirs. , EDP Sciences, 2009.

Quatrième de couverture :

La recherche n'est pas un long fleuve tranquille. Contrairement à ce que l'on croit souvent, elle ne se développe pas linéairement, elle hésite, s’enlise souvent dans des voies de garage et retourne parfois même en arrière. L'histoire de chaque discipline est ainsi jalonnée d'avancées et de reculs,  d'idées prémonitoires qui ne sont pas prises en compte, ou au contraire de théories erronées discutées à perte de vue, de conclusions justes mais fondées sur des idées fausses et vice-versa, de découvertes inattendues et de controverses passionnées. Pourtant, malgré cette démarche cahoteuse et grâce à des bonds brutaux en avant, la Science finit toujours par progresser sur le long terme.

Découverts par hasard au début des années soixante, les quasars sont les astres les plus lumineux et les plus distants de l’Univers. Leur puissance vertigineuse est produite dans une région absolument minuscule. On conçoit donc aisément combien ils ont suscité d’intérêt, tant par les phénomènes extraordinaires qui y sont en jeu, que par leurs distances qui en font des sondes de l’Univers lointain et de son passé. On a mis presque vingt ans à admettre qu’ils tiraient leur puissance de la présence d’un trou noir géant en leur sein, et encore vingt autres années à se convaincre que la plupart des galaxies, et même la Voie Lactée,  contiennent de tels trous noirs qui sont les cadavres des quasars du passé. L’histoire des quasars permet mieux que toute autre d’illustrer le cheminement erratique de la science, en montrant comment une discipline finit par se structurer après un demi-siècle d'errance, pour déboucher sur un modèle physique cohérent et sur une nouvelle vision de la structuration de l’Univers et de l'évolution des galaxies.

Suzy Collin-Zahn est astronome à l’Observatoire de Paris Meudon, et elle a participé à cette histoire qu’elle raconte aujourd’hui, en y ajoutant ses souvenirs personnels.


« Faut-il mettre en cause le système copernicien ? »,  avec Christiane Vilain, dans l’Astronomie, Janvier 2012

« Quasars et Noyaux Actifs de galaxies », dans « Le ciel à découvert », sous la direction de Jean Audouze, CNRS Edition, 2010

« Mystère des trous noirs supermassifs, », Revue des planetariums, 2010

Active nuclei of galaxies, avec Bozena Czerny, Edt. Encyclopedia of Life Support Systems, Unesco,  2009

Les Noyaux Actifs de Galaxies, chapitre 2 dans « Galaxies et Cosmologie », coordination par F. Combes, Edt Ellipses, dans la série pour l’Année Mondiale de l’Astronomie, à 2009

Les quasars, trous noirs en action, dossier sur les trous noirs, Pour la Science, Juillet 2007 : « Des trous noirs trônent au centre des galaxies et dévorent toute matière à la dérive. S'il est alimenté, l'ogre sombre devient un puissant émetteur de lumière, un quasar. »


Conférences :

En 2009: Observatoire de Paris,  Institut d’Astrophysique de Paris, Rennes (Le Kiosque Citoyen), Société Astronomique de France (Observatoire Camille Flammarion), lycée Camille Claudel de Blois, Université d’Orsay pour les « 100 heures » de l’Année Mondiale d’Astronomie, à la Société Astronomique de Lyon, Université de tous les savoirs de Strasbourg, Club d’astronomie Vega (Ollioules, Var), Club d'Information Scientifique (CIS) de la Poste et de France-Télécom ; bar des Sciences de Savigny sur Orge, commission de cosmologie de la SAF, St Pierre du Perray…, et de nombreuses autres depuis.

 

Quelques diaporamas et videos

cosmologie et trous noirs supermassifs en pdf (accessible à des élèves de terminale)  :

Videos associées avec commentaires: video 1, video 2, video 3, video 4, video 5, video 6, video 7

Video de la conférence à la Société Astronomique de Lyon (SAL) « Les trous noirs supermassifs »

Diaporama de la conférence de l'IAP-EPHSR: le principe anthropique, et video de la même


Autres activités grand public :

Artciles et participation mensuelle aux « Actualités » dans la revue de la SAF, l’Astronomie et membre du comité de rédaction

Articles et participation régulière à la rubrique « autour de la Science » dans la revue « Science et pseudo-sciences » de l’AFIS (Association Française pour l’Information Scientifique).

 

 

DIVERS

 

 Mes hobbies sont la musique classique, le théâtre, le cinéma et la lecture. Je fais du vélo, de la marche,  et du tennis. J’ai écrit mes mémoires et des pièces de théâtre, ainsi qu'un "polar astronomique" (on peut l'obtenir en me le demandant). J’enregistre des lectures sonores à destination des aveugles et mal-voyants (on peut m'en demander). Je suis bénévole au Secours Populaire d'Antony. Mon époux, Jean-Paul Zahn, est décédé le 15 juillet 2015. Depuis, je suis active comme bénévole au Secours Populaire et à l’Université Populaire d’Antony. Je suis toujours membre du comité de rédaction de l’Astronomie et je continue à écrire tous les mois dans la revue, et moins régulièrement dans « science et pseudo-sciences. Je continue à donner des conférences. J’ai écrit récemment une pièce de théâtre sur la première épouse d’Einstein, Mileva, que je cherche à faire jouer.